Juste après la sortie du Lumix FZ1000 de Panasonic, Leica dévoilait son Leica V-Lux (type 114). Quelques semaines ou mois après l’annonce d’un nouvel appareil photo par Panasonic, Leica annonce généralement sa version équivalente, avec un corps redessiné (mais les commandes sont inchangées), et un firmware éventuellement amélioré. Et bien sûr, avec le point rouge Leica fièrement badgé sur le boîtier.
Il est équipé d’un zoom Leica DC Vario-Elmarit 1:2,8–4/9,1-146 mm ASPH (25 – 400 mm équivalent 35 mm), cinq fois plus gros que celui de son prédécesseur, le V-Lux 4 et d’un capteur de 1 pouce à 20 millions de pixels. Il est également doté d’un autofocus véloce, le V-Lux permet de prendre jusqu’à 12 images par seconde.
Le Leica V-Lux dispose d’un écran LCD de 3 pouces orientable dans toutes les directions et il est équipé d’un viseur électronique intégré OLED de 2,4 millions de pixels. Le V-Lux dispose d’une poignée intégrée permettant d’effectuer des prises de vues à une seule main. Les fonctions sont placées de telle manière à faciliter son utilisation. Au niveau de sa connectivité, il dispose du Wi-Fi ce qui permet de contrôler l’appareil photo à partir d’un smartphone ou d’une tablette et les vidéos peuvent également être envoyées via le Wi-Fi via une application dédiée.
A l’usage, le V-Lux semble agréable et instinctif et se rapproche d’un reflex par les différentes touches d’accès direct tel que le bouton sur l’objectif permettant de switcher du zoom à la mise au point manuelle réglable par la bague de l’objectif. J’ai noté quelques petits détails intéressants tels qu’une bonne autonomie de la batterie, une vitesse maximale de 1/4000e de seconde (1/16000e en obturation électronique), l’écran orientable sur rotule avec un revêtement mat (intéressant pour les vidéastes) à 921 600 points et surtout un viseur OLED de 2 359 000 points assez fin et détaillé. Le V-Lux est assez réactif au démarrage (0.7s) et la rafale n’est pas mal du tout avec du 4.7 vues par seconde sur 20 JPG.
En sensibilité ISO, le V-Lux tape en natif sur du 125-12800 et du 80-25600 en ISO étendu, vous pourrez monter sans aucune crainte au niveau du bruit à 1600 ISO voir 3200 ISO.
Le V-Lux embarque un stabilisateur avec une correction sur 5 axes. Il détecte et compense même si l’appareil est penché, fonction non disponible en 4K.
Il vous est également possible de piloter le V-Lux avec un smartphone ou une tablette avec l’application dédiée, vous pouvez zoomer, mettre au point et déclencher à distance.
Concernant la vidéo, le petit bémol vient de la prise casque non présente sur l’appareil. Cependant, rien à dire concernant la 4K (3840 x 2160 px) à 25p, en MP4 à 100 Mb/s (choisissez une carte SD avec un taux de transfert correspondant voir supérieur), avec son AAC (l’enregistrement en 4K n’est disponible qu’en mode vidéo manuel et n’utilise que la portion centrale du capteur ce qui réduit le grand-angle à 31 mm).
Pour la Full HD en 1920 x 1080 px, différentes cadences sont proposées : du 50p, du 24p, du 25p, du 50i (en AVCHD et son Dolby), et pour du MP4 avec son AAC : du 50p et du 25p. A noter le mode High Speed Video (MP4) en Full HD 25p avec sortie à 100 i/s. La qualité vidéo est excellente (piqué et niveau de détail incroyable) et la qualité audio est très bonne avec un bon filtrage de souffle intégré. A noter la relative lenteur de l’autofocus en 4K.
Il est fourni avec Adobe Lightroom ainsi qu’une garantie internationale de 3 ans.
Pas beaucoup ou du moins très peu de différence entre le modèle Panasonic et le modèle Leica, la seule chose qui m’ait réellement frappé est la meilleure finition du boîtier Leica dont la jointure des différents éléments et un plastique moins “cheap” en finition noir mat.
