L’Olympus OM-D E-M5 tire sa référence après 3 années de bons et loyaux services et présente son successeur, l’Olympus OM-D E-M5 Mark II. Même si de prime abord, l’allure générale ne semble pas avoir véritablement changé, quelques évolutions ergonomiques font leur apparition avec par exemple, un écran monté sur rotule et tactile !
Il annonce un poids de 469 g, batterie et carte mémoire embarquée et le boîtier reste tropicalisé comme son prédécesseur.
Une des grandes nouveautés de ce E-M5 Mk II est qu’il embarque pour la première fois un écran arrière monté sur rotule de 1 037 000 points sur une diagonale de 7,6 cm et bien sûr tactile.
L’OM-D E-M5 Mark II est équipé du même capteur 4/3 que l’OM-D E-M5 premier du nom, avec une plage de sensibilité qui s’étend, en natif de 100 à 12800 ISO. Autre innovation, malgré son capteur de 16 Mpx, l’appareil est capable de produire des photos en JPEG de près de 40 Mpx (7296 x 5472 px). Le boîtier tire parti du système de stabilisation 5 axes embarqué sur le capteur pour proposer une fonction multi prises de vues et ainsi réaliser des JPEG en 40Mpx.
En fait, l’appareil réalise une série de 8 photos, chacune prise à une position différente du capteur. Ces 8 images sont ensuite recombinées par le processeur pour générer un seul fichier en 7296 x 5472 px. Bien évidemment, ce mode nécessite que le sujet soit parfaitement immobile et que l’appareil soit totalement stable (trépied obligatoire, l’appareil refusant tout simplement de déclencher s’il est en mouvement). Une des marques de fabrique chez Olympus est, bien sûr, La stabilisation 5 axes toujours aussi performante et meilleur que sur l’E-M5 premier du nom et l’E-M1, permet de gagner tout de même 4IL, ce qui apporte également un confort indéniable en vidéo.
Le viseur de l’OM-D E-M5 Mark II présente une définition de 2 360 000 points avec un grossissement de 0,74x en équivalent 24×36 avec la possibilité de régler la température de couleur et la luminosité. La fréquence de rafraîchissement est de 120 ips, ce qui assure une bonne fluidité. Autre point important, l’E-M5 Mk II est capable d’ajuster la luminosité de l’affichage en fonction de la lumière ambiante pour conserver une visée plus naturelle.
A noter, l’autofocus de l’OM-D E-M5 Mk II est uniquement à détection de contraste sur 81 collimateurs, ce qui ne semble pas affecter sa vélocité outre mesure, le boîtier affichant 5 i/s et un temps de latence entre la pression sur le déclenchement et la mise au point digne d’un reflex.
Le système antipoussière d’Olympus SSWF (Super Sonic Wave Filter) est également de la partie et semble toujours aussi performant.
La batterie de l’Olympus OM-D E-M5 Mark II est de type BLN-1 Li-ion et annonce une autonomie entre 250 et 300 cliches au maximum, ce qui est bien trop peu sur ce genre de boîtier. Il faudra penser à s’équiper d’au moins deux batteries, ou s’équiper d’une poignée d’alimentation dont le prix s’élève à 200.-, cette dernière intégrant une prise casque qui n’est pas d’origine sur le boîtier. Le Wi-Fi n’a pas été oublié et fait partie de l’aventure.
Globalement, l’Olympus OM-D E-M5 Mark II est intéressant par son design qui nous rappelle celui des Fujifilm, son écran orientable monté sur rotule, sa stabilisation mécanique efficace en photo et vidéo et surtout son mode 40 Mpx. A noter et cela peut-être un élément à prendre en compte pour le choix de cet appareil, l’étendue du parc optique Olympus et Panasonic entre autres compatible. Néanmoins, la qualité optique n’évolue pas, on reste à 16 Mpx, et surtout, on monte correctement jusqu’à 1800 voir 3600 ISO, là où la concurrence monte à 6400 voir 12800 ISO et cela sans problèmes majeurs. On regrettera également la faible autonomie de la batterie, l’absence de flash et de sortie casque, mais qui au final, ne nuit pas aux qualités intrinsèques de l’appareil.
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