Nikon D7200 ou D7100s ?

Nikon-D7200Logiquement et après 2 ans de bons et loyaux services, Nikon renouvelle son D7100. Au vu des spécifications du dernier D5500, je m’attendais à quelques bonnes surprises, avons-nous affaire à un Nikon D7200 ou à un D7100S ?

24 mois précisément après le D7100, Nikon se devait de répondre face au SONY Alpha 77 II et revenir avec un modèle s’intercalant entre le 70D et le 7D Mark II de chez Canon.

N’oublions pas non plus que la série D7000 est le haut de gamme en APS-C chez Nikon après l’hypothétique D400 qui n’est jamais venu…

À première vue, il semble n’y avoir aucune différence entre le boîtier du D7100 et celui du D7200 et effectivement et c’est surprenant avec les évolutions ergonomiques apparues sur le D750 et D5500. J’aurai aimé cette poignée creusée du D750…

L’ergonomie et l’accès aux touches restent les mêmes. Ce qui est surprenant est l’absence de cet écran orientable apparu sur le D750, et pourtant bien présent chez la concurrence.

Si le capteur reste à 24 Mpxl (sans filtre passe-bas), l’électronique évolue et embarque le processeur Expeed 4 : le traitement du bruit est par conséquent amélioré et permet d’atteindre 25 600 Iso en natif et 102 400 Iso en mode étendu.

La vidéo 1080p passe à 60 images par seconde, mais à savoir que l’extension de sensibilité Iso bloque l’appareil en noir et blanc et les 60 im/s ne sont accessibles qu’en mode recadré 1,3x. Le grand-angle du 18-105 mm deviendra donc l’équivalent en 24 x 36 mm d’un 35 mm et non d’un 27 mm ! A noter tout de même, une sortie casque pour le son et également une sortie HDMI non compressée.

Quant à la rafale, elle reste à 6 images par seconde, le mode recadré 1,3x, qui laisse 15 Mpxl, permet de passer à 7 im/s.

Quant à la connexion Wi-Fi, elle permet la prise de vues et le partage des photos par l’application Nikon WMU sous iOS ou Android.

Le tarif de lancement pour le D7200 boîtier nu sera de 1199.- (1399.- avec le 18-105 mm ou 1 499.- avec le 18-140 mm) et arrivera fin mars sur les étagères des revendeurs spécialisés.

En attendant de l’avoir en main, Nikon semble nous livrer un appareil dans une gamme qui a fait ses preuves, mais Nikon aurait dû l’appeler plutôt le D7100s. Pas d’évolution de l’ergonomie du boîtier pourtant si sympathique sur le D5500 et faire du 60 images/s en mode recadré 1.3x alors que la concurrence le propose sans recadrage (par exemple Canon et son 7D Mark II). L’écran LCD n’a pas évolué non plus, restant à 1 228 800 points… Encore un mystère du marketing, dont Nikon a le grand secret.

  • Capteur : Cmos 23,5 x 15,6 mm, 24 Mpxl, sans filtre passe-bas
  • Sensibilité : 100 à 25 600 Iso, jusqu’à 102 400 Iso en noir et blanc
  • Vidéo : 1080p, 24 à 30 im/s (jusqu’à 60 im/s en recadrage 1,3x)
  • Formats de fichiers : Jpeg, Raw (Nef) 12 ou 14 bits, Mov
  • Wi-Fi : Transfert de fichiers et déclenchement à distance (application Nikon WMU)
  • Mise au point auto. : Détection de phase TTL sur 51 points dont 15 croisés
  • Mode d’exposition : Auto, sans flash, PASM, scènes (7), personnalisé (2)
  • Exposition : Multizone, pondérée centrale, spot
  • Compensation d’exposition : +/- 5 IL par 0,3 IL
  • Vitesse : 1/8 000 à 30 s , B, T
  • Rafales : 6 im/s (7 im/s en recadré 1,3x)
  • Flash intégré : NG 12 à 100 Iso, contrôle des flashs distants
  • Visée : Reflex 100 %, 0,94x
  • Moniteur : LCD 3,2 pouces, 1,22 Mpts
  • Stockage : 2 SD (UHS-I)
  • Interfaces : USB 2, HDMI non compressé,
  • accessoires, micro, casque, griffe flash
  • Alimentation : accu Li-Ion EN-EL15
  • Dimensions / Poids  : 135,5 x 106,5 x 76 mm / 765 g

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.