Nikos Aliagas s’expose

Corps-et-amesJ’avoue ! Quand une star annonçe qu’elle fait de la photo, de prime abord, je suis souvent sceptique et je me dis que c’est grâce à son statut qu’elle peut faire son expo. Ce n’est pas toujours vrai, il ne serait pas honnête de le penser et de ne pas reconnaître le talent de certains.

Je suis tombé sur les photos de Nikos Aliagas sur Instagram un peu par hasard, Sceptique je le fus, enchanté, je le suis ! J’ai regardé depuis le début ses photos et il est à remarquer une nette évolution technique dans ses clichés ainsi qu’un apprentissage du travail de post traitement.

Certes, nous pourrions dire qu’il n’a que l’embarras du choix par son métier qui lui permet de rencontrer toutes ces stars du cinéma, de la chanson entre autres.

Oui c’est vrai mais cela aurait été un crime qu’il ne se soit pas mis à la photo grâce aux opportunités qu’il a en tant que journaliste de rencontrer toutes ces personnes et de pouvoir les prendre en photo. Remarquez que s’il avait été mauvais en photographie, cela aurait été aussi un crime.

Niveau matériel, Nikos Aliagas utilise un Canon 5DS R. Bon, très bon comme boîtier ! Je ne saurai dire le contraire au vu du dernier dossier consacré au Canon 5DS R publié dans le dernier numéro de Swiss-Photos (à télécharger ICI).

En fouillant un peu dans tous ces clichés, j’ai bien sûr été regarder quelles sont les optiques utilisées et lá, il n’y à que du bon, un vrai magasin de photo à lui tout seul, un Canon 50mm f/1.2, un Canon 24-70mm f/2.8, un Canon 11-24mm f/4, oui que du bon M Aliagas.

Alors justement Nikos Aliagas expose ses photos à la Conciergerie à Paris à partir du 24 mars et cela jusqu’au 24 mai. Il présente ainsi une dizaine de clichés en très grand format. Bon une dizaine c’est peu me direz vous ! Entre les mains de Joey Starr, un portrait du père de Nikos Aliagas et dautres clichés réalisés entre la France et la Grèce, son pays d’origine et un peu partout dans le monde, le photographe autodidacte nous présente également une projection d’une centaine de clichés supplémentaires.

« Je photographie pour essayer de comprendre tout ce que les mots ne disent pas. L’image ne juge pas, c’est l’homme qui la jauge. Je n’oublie jamais un visage qui traverse mon champ de vision. J’ai cet étrange sentiment que c’est son regard qui nous possède et nous observe, au-delà du cadre. J’ai commencé à photographier les gens par peur de ne plus les revoir. Dès l’adolescence, j’ai réalisé que l’insouciance de l’enfance n’était plus. Le doute a éveillé la curiosité, ce besoin d’aller plus loin que l’évidence, d’être ému par une seconde d’humanité fût-elle exprimée sur un malentendu. Ce moment intime où faux-semblants et postures n’ont plus lieu d’être. Lorsque les sourires cachent des silences profonds, lorsque retombe le masque social et que les failles apparaissent dans le miroir, lorsque le corps ne garde que l’essentiel en acceptant les traces du temps, j’essaie d’être au rendez-vous. »

En tout cas, Nikos Aliagas semble vouer un profond attachement à son 50mm qu’il semble utiliser la plupart du temps et semble apporter un soin particulier à la préparation de ses clichés en vérifiant la lumière et repérer les lieux avant de dégainer son appareil photo.

Le discours peut paraître un peu trop consensuel mais en lisant les notes que Nikos Aliagas ajoute à tous ses clichés, on devine tout de même un œil passionné de photographe.

Je vous invite à découvrir son travail sur Facebook, Twitter, Instagram et Flickr 

 

Maintenant Nikos à moi de t’interviewer : alors Nikos d’où te vient cet amour pour la photo? Viens donc faire un tour dans notre beau pays qu’est la Suisse, il y a aussi de superbes clichés à faire !

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