Vous connaissez l’effet waouh ? Ce sentiment voir cette ivresse quand vous découvrez quelque chose (ou quelqu’un, oui j’écris cet article a l’approche de la St Valentin) et que peut être le coeur l’emporte sur la raison et que justement, quand vous essayez de raisonner et que vous ne trouvez aucun argument contraire qui pourrait calmer votre joie. Oui j’avoue, pas besoin de me torturer, ce Canon EOS 5DS R m’a fait un effet waouh ! J’ai eu la chance de pouvoir le tester une quinzaine de jours avec l’objectif ultra grand angle Canon 11-24mm f/4. Récit de cet effet… Waouh…
Je ne sais pas encore si c’est cette montée en résolution qui se rapproche d’un moyen format, cet équilibre de couleur dès la prise de vue, le piqué assez extraordinaire même si évidemment l’objectif y est pour quelque chose, la gestion du bruit quasi parfaite, son système de contrôle des vibrations du miroir qui fait qu’on peut descendre à 1/15s à main levée sans trop de souci car j’aurai pu m’attendre à ce qu’un plein format de 50 millions de pixels ne pardonne aucun écart de conduite, problème que j’avais rencontré sur le Sony A7 pourtant à seulement 24 millions de pixels. Bref beaucoup de choses qui font que je me remets en question photographiqement parlant d’où le titre de cet article : L’effet Waouh !
Souvenez vous, j’avais écris un article au début de cet année 2016 où je parlais de s’améliorer en 2016…même si l’appareil ne fait pas tout ( heureusement d’ailleurs ) et que je défends souvent dans les colonnes de ce magazine, l’idée que seul l’oeil du photographe compte, il faut bien reconnaître qu’un bon appareil photo va aider à transcender ce que l’oeil voit et veut capturer… Ce Canon 5Ds R est je crois un parfait assistant pour ce dernier.
J’ai reçu l’appareil (non non pas en pleine figure) en pleine journée alors que je travaillais, j’avoue avoir trepigné d’impatience jusqu’au soir, moment où je pus enfin le déballer. Je suis toujours étonné par le manque de classe des emballages, alors oui, le carton après déballage reste au fond d’un placard ou même pire mais bon au prix de l’appareil, j’attends un minimum et celui ci quelque soit le fabricant me déçoit toujours un peu.
Je souligne tout de même que je suis Nikoniste depuis une douzaine d’année et que peut être par habitude ou autre, je ne me suis jamais penché plus que çà sur les boîtiers Canon. Je monte donc le lourd objectif sur ce boitier et je mets mon oeil dans le viseur et je prends quelques clichés à la va vite dans mon bureau, certains diront que c’est le cheni dans mon bureau et je vous réponds que ça me permet de faire des tests photo. Premier coup d’oeil sur l’écran lcd du boitier et cela ne m’a pas l’air mauvais du tout. Une certaine fidélité dans les couleurs et une homogénéité dans les dégradés, très peu de bruit que je vérifierai sur l’écran de mon ordinateur.
La prise en main n’est pas mal du tout, le grip est sympa même si bien évidemment le poids de l’ultra grand angle 11-24mm f/4 pousse l’équilibre de l’ensemble vers l’avant.
Le déclenchement est franc, net et silencieux. J’avoue ne pas aimer en général le bouton de déclenchement de chez Canon pour des raisons esthétiques et je rajouterai peut être stupides. Ce bouton fait son boulot.
Le viseur est vraiment très agréable et clair, il dispose du même grossissement confortable (de 0,71x), que l’EOS 5D MkIII et que le Nikon D810 (0,70x). J’avoue tout de même avoir une préférence pour les viseurs ronds comme celui du Nikon D810, oui je sais encore un détail stupide… Le design est bon, plus arrondi que Nikon et on aurait pu s’attendre à un encombrement plus imposant pour un 50 millions de pixels mais ce n’est pas le cas, il est même moins imposant qu’un Nikon D810 qui n’embarque que 36Mpx. Le grip n’est pas mal non plus, et m’a séduit par son toucher à l’utilisation qui je l’avoue, n’était pas ce qui me plaisait le plus de premièr abord face à Nikon.
Décidemment, j’avais pas mal d’à prioris sur ce boitier survitaminé en millions de pixels, pourrais je l’utiliser au quotidien ? Ce boitier de 50Mpx n’est il pas réservé à du studio ou à d’autres utilisations spécifiques liées à une grande résolution ? Il semble que non, on en oublie même que le boîtier embarque 50Mpx. À noter d’ailleurs qu’il est également possible de shooter en RAW de 28Mpx au lieu de 50Mpx si vous n’avez pas forcément besoin d’une telle résolution.
Quant à l’autonomie, le boîtier est donné pour 700 clichés, je ne pourrai vérifier celle ci puisque la batterie que j’ai, est une LP-E6 alors qu’il est livré d’origine avec une LP-E6N plus performante. À noter que le Nikon D810 annonce une autonomie de 900 clichés pour 36Mpx.
Découvrez la suite dans le dernier numéro de Swiss-Photos le Mag disponible ICI
- Un Nikon D3s vaut-il le coup en 2020 ? - 17 mai 2020
- Photographie en sport auto, notions et technique - 8 mai 2020
- Le format RAW, utilisation et traitement - 1 mai 2020