Cela sent la rentrée des classes ! Un petit nouveau arrive dans la cour d’école ! Le successeur du D3300, le bien nommé D3400 arrive début septembre. Peu de changement au vu de la fiche technique, me direz-vous ! La grande nouveauté est surtout l’apparition de la fonction SnapBridge, introduite récemment sur le D500 et tendant à se généraliser à la plupart des appareils de la marque. Elle s’appuie sur une connexion Bluetooth basse consommation et permet le chargement systématique des images en définition réduite sur un smartphone, même lorsque l’appareil photo est éteint. Mais le Wi-Fi n’est pas présent, ce qui veut dire que vous ne pouvez pas récupérer vos fichiers photo à la résolution native, dommage, mais à une résolution de 2Mpx, ce qui est largement suffisant, certes, pour un partage sur les réseaux sociaux. Ce qui signifie aussi que vous ne pourrez déclencher à distance via l’application, encore dommage.
Pour le reste, le Nikon D3400 reste un appareil classique d’entrée de gamme relativement identique à son prédécesseur. Le capteur reste à 24Mpx, sans filtre passé bas, mais monte en sensibilité passant de 12800Iso à 25600Iso en gardant le même processeur, l’Expeed 4. En mode rafale, vous pouvez prendre 5 i/s et enchaîner 16 clichés au format RAW ( une centaine en jpeg) contre 11 sur le D3300. L’autofocus s’appuie sur un module de 11 collimateurs, dont 1 croisé au centre. Quant au poids, le D3400 pèse 445 g contre 460 g pour son prédécesseur, avec SD et batterie. Là où les ingénieurs de chez Nikon ont progressé de manière intéressante, concerne l’autonomie du boîtier passant à 1200 vues contre 700 auparavant, avec la même batterie, en l’occurrence l’EN-EL14a. L’écran arrière est un 3 pouces de 921 kpts non tactile ni orientable. L’appareil intègre un viseur optique à pentamiroir qui couvre 95 % du champ photographié avec un grossissement de 0,85x.
Quant à la vidéo, vous avez droit à du FullHD à 60 i/s.
Ce Nikon D3400 est destiné aux amateurs qui souhaitent un reflex pour la qualité d’image sans forcément faire de la photographie, c’est pour cela que le mode Guide est toujours présent pour permettre aux débutants de dépasser le mode automatique. 10 options d’effets spéciaux et 20 réglages embarquent également dans le menu de retouche.
L’introduction de la technologie SnapBridge est une bonne nouvelle, mais dommage que le WiFi ne soit pas présent à l’image de son principal concurrent, le Canon 1300D qui lui le possède. Pour rappel, Le SnapBridge s’appuie sur une connexion Bluetooth basse consommation et permet le chargement systématique des images, mais en définition réduite sur un smartphone, même lorsque l’appareil photo est éteint et justement se limite à celui-ci. Pas de possibilités de déclencher à distance depuis un natel ou de récupérer des vidéos. Si vous souhaitez transférer vos clichés en résolution native, vous devrez vous tourner vers une carte EyeFi ou équivalente.
Sortie prévue le 15 septembre, au prix, nu de 499 CHF, un kit avec l’AF-P 18-55 mm f/3,5-5,6 VR sera également proposé au tarif de 599 CHF.
Dans le même temps, Nikon dévoile deux zooms téléobjectif, en remplacement du 55-300 mm. Il s’agit des AF-P 70-300 mm f/4-5,6G ED, l’un étant stabilisé (VR), l’autre non. Chacun bénéficie du nouveau moteur pas-à-pas d’où l’appellation AF-P, inauguré sur le 18-55mm f/3.5-5.6, optimisé pour la vidéo.
Les deux objectifs partagent la même construction optique à 14 lentilles réparties en 10 groupes dont 1 lentille à faible dispersion. Leur distance minimale de mise au point est de 1,1 m, ce qui ne permet pas de dépasser un grossissement de 0,22x.
Le modèle VR sera vendu 399 CHF et celui dénué de stabilisation, 349 CHF, sans étui ni pare-soleil, optionnels pour les deux versions.
– Capteur : Cmos APS-C, 24 Mpxl, format 3/2
– Antipoussière : Oui
– Wi-Fi, GPS : –
– Bluetooth : oui
– Définition maximale : [3/2] 6000 x 4000 pxl [pano] 1632 x 9600 pxl
– Vidéo : 1080p (24, 25, 30, 50 ou 60 im/s, H.264), son mono
– Sensibilité : Auto, 100 – 25 600 Iso
– Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Raw + Jpeg, Mov
– Monture : Nikkor F
– Mise au point : Détection de phase sur 11 zones (1 en croix) avec choix auto ou manuelle ; détection de contraste en visée LCD avec détection de visages, suivi 3D
– Mode d’exposition : PSAM, scènes (6), auto, sans flash, filtres, guide
– Type de mesure : Matricielle 3D II sur 420 zones, pondérée centrale, moyenne, ponctuelle
– Vitesses : 1/4 000 à 30s, synchro X 1/200s
– Rafales : 5 im/s (16 Raw)
– Balance des blancs : Auto, préréglée, manuelle
– Flash intégré : Oui
– Visée : Reflex optique par pentamiroir (95 %), grossissement 0,85x
– Moniteur : LCD 3 pouces / 921 kpts
– Stockage : SD – SDXC
– Interfaces : USB/AV, HDMI, Microphone, Wi-Fi, griffe flash TTL
– Alimentation : Accu Li-Ion EN-EL14a
– Dimensions : 124 x 98 x 75,5 mm
– Poids : 445 g (avec accu et SD)