Profitant du CES, grande messe électronique de ce début d’année, Kodak a annoncé le retour de l’Ektachrome. Certains plus jeunes, diront kézako et les autres crieront super. Cela ne nous rajeunit pas certes, mais c’est une nouvelle de taille !
Souvenez-vous des longues soirées d’hiver ou papa et maman sortaient l’écran de projection et projetaient les diapositives de l’été dernier… Et ben oui, vous allez pouvoir faire subir cela à vos enfants…. Plus sérieusement, 5 ans après l’arrêt de la production, Kodak décide donc de relancer la fabrication des Ektachrome 100. Ces dernières années, nous avions assisté à la mort des Fujifilm Velvia et Provia entre autres et je ne peux que me réjouir de ce type d’annonce, mes premiers pas photographiques s’étant fait sur de l’Ektachrome.

Kodak a annoncé le retour de l’Ektachrome. Certains plus jeunes, diront kézako et les autres crieront super.
Il faudra probablement un peu de temps avant que l’ancien catalogue Ektachrome redevienne complet et disponible, il comportait de nombreuses références : les 50, 64, 100, 200, 400, P800 et P1600 ISO pour la lumière du jour, les 64T, 160T et 320T pour la lumière artificielle (température de couleur type éclairage tungstène, à 2300 K). Kodak annonce également le lancement du film Ektachrome Super 8, destiné aux caméras Super 8, donc, qui permettra logiquement de nourrir la Kodak Super 8 annoncée l’année dernière et qui devrait enfin être disponible. Le retour en grâce du film 24×36 ne peut que m’enthousiasmer à l’image du vinyle qui progresse d’année en année et qui va également redonner vie au marché de l’occasion argentique…
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A quand le retour de la Kodachrome? C’était encore meilleur que l’Ekta. Certes avec les coupleurs non incorporés au film, cela suppose d’autres investissements pour Kodak avec la remise en marche d’usines spécialisées pour le développement de ce film. Mais quelle finesse, quelle transparence, quelles nuances dans les coloris! La Kodachrome est demeurée inégalée. Avec en prime une conservation dans le temps des images qui demeurent fraîches un demi-siècle après la prise de vue. Le numérique peut-il relever le défi?